Le podcast des Voyages ordinaires, épisode 4

Pour la reprise du Podcast des Voyages ordinaires, et son retour à la publication régulière, une chanson de circonstances, une chanson de saison, célébrant la mélancolie de Léo, avec l’ami Wasaburo…

Au dernier jour de l’été
Aux morsures secrètes
Sous la vitre on devine
Le bruit d’un nuage
Ainsi va le monde
Il nous roule bien un peu
La vie est un bouquet d’immédiats
Qui s’ouvrent et qui se fanent
Toujours la même histoire
De souvenirs mêlés
A la saveur du jour
les ombres qu’on aimait

La faute à rien si le temps
A tourné sa roue
Si nous voilà plus vivants
Que d’anciens sentiments
Lumières effeuillées
des amis perdus
L’été fut si long
Mais n’en parlons pas
On se saoulera demain
Au grand cru d’oubli
Dans ce refrain d’habitudes
Qu’on ne comprend plus

Les chagrins si profonds
Dont le cœur nous leste
Sont plus légers qu’on le dit
Puisqu’ils disparaissent
Oh ! fleurs de chaque instant
Qu’on a déjà cueillies
Oh ! saules consolés
Qui ne se reconnaissent plus
A-t-on assez vécu
Sous la voûte d’un rêve
Sommes-nous toujours les mêmes
Ou nous sommes nous perdus

Dernière baignade d’été
Dans un pli du bonheur
Un peu plus loin on devine
Quelques échafaudages

(Paroles et musique : F. Lozet – adaptation japonaise : Wasaburo – Piano : William Lecomte)