Le Podcast des Voyages ordinaires 2, saison 2 – Sabine Delimal

L’automate du Suisse Henri Maillardet ressemble à une adorable poupée de jeune homme assis à une table.

Abimé dans un incendie, sans vêtements, laissant voir son ossature en ressorts, ses roulements usés et ses cames de métal, il fut amené pour restauration un jour du printemps 1928 au musée des sciences Benjamin Franklin, à Philadelphie : ce n’est qu’une fois réparé que l’on découvrit qu’il était destiné à dessiner et à écrire des poèmes (il les compose en anglais et en français puis il signe : « écrit par l’automate de Maillardet »).

C’était encore l’enfance : les intelligences robotiques d’aujourd’hui se passent de signaler leurs créateurs. Et dans cette autonomie affichée elles semblent être devenues adultes, en quelque sorte.

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